Rubiel e(s)t moi - Vincent LAHOUZE


Vie quotidienne de FLaure : Rubiel e(s)t moi - Vincent LAHOUZE
Bonjour,
Beaucoup de personnes disent suivre cet auteur, sur les réseaux sociaux, depuis quelque temps. Pour ma part, ce livre m'a permis de le découvrir. Ce fut donc une révélation agréable.

Rubiel e(s)t moi - Vincent LAHOUZE


Premier roman

Résumé :

Rubiel et Federico sont des petits garçons de 4 ans, Colombien, recueillis par l'orphelinat du Bienestar de Medellin. Rubiel est né en 1987.
Abandonné par sa mère, par son père, rejeté par sa famille quelques mois après sa naissance, son corps tout entier était écorché vif à l'aube d'une nouvelle séparation, l'âme mise à nu, en lambeaux.
Il va renaître le 9 septembre 1991. Une famille française vient le chercher. Il est très heureux mais il doit se séparer de son copain, son seul ami, son compagnon de chambrée, Federico, petite tête blonde alors que Rubiel est brun. Ils sont inséparables et le départ est déchirant. L'adoption va casser cette union.
Vincent est né.
L'auteur gardera au plus profond de lui Rubiel et ses 4 années Colombiennes.  Le déracinement n'est pas facile à vivre. Jusqu'à l'écriture de ce livre, Vincent cherche son identité. Il laisse son double nous raconter son hypothétique vie en Colombie. À 18 ans La Rue est le nouveau lieu de vie pour ces enfants abandonnés.
Rubiel sentait que sa place n'était plus au sein du Bienestar et qu'il ne voulait pas attendre d'avoir dix-huit ans pour connaître la Rue.
Si l'adoption ne s'était pas faite ? Si Federico avait été choisi à sa place.
Quel aurait été son destin ?
Est-ce que cet écrit sera salvateur ? Est-ce que Vincent pourra finir de se construire ?

Mon impression :

Écrit libérateur.
L'auteur nous dit :
Ce livre est une autobiographie fictive, avec des bouts de réel.
Ce livre est une double enfance. Un reflet dans un miroir. Une double vie.
Je m'appelais Rubiel Andrés Gomez. Et je suis mort le 9 septembre 1991. Je m'appelle Vincent LAHOUZE. Et je suis né le 9 septembre 1991.
J'ai eu du mal à comprendre la construction du roman. Maintenant que je me permets de lire les autres critiques, j'ai un autre regard sur ce récit. Dommage ! À relire sans doute.
Rubiel, petit garçon attachant n'a ou n'aurait pas eu une existence heureuse en restant dans son pays d'origine. L'auteur nous décrit la vie de La Rue avec un accent de vérité qui ne peut que nous toucher. Les enfants sont au cœur de ce système sans que personne ne soit troublé. Les trahisons, les règlements de comptes sont quotidiens. C'est la face cachée de la Colombie.
La vie de Vincent, auprès de ses parents aimants et la famille qui s'est construite avec l'arrivée de Solène et Pierre, est heureuse même si l'écrivain a dû s'adapter, se faire accepter. Il va faire des erreurs, comme beaucoup, mais il va rebondir.
Intéressant à connaître le point de vue d'un enfant adopté. Pendant 4 ans, il est resté en Colombie, même si c'est dans un orphelinat. Rubiel (Vincent) est tellement heureux qu'il accepte sans hésiter son départ pour la France. Oriane et Didier ont su tout de suite l'apprivoiser.
Les familles qui souhaitent adopter peuvent trouver un éclairage pour aider l'enfant. Ce livre ne parle pas que d'adoption, il est beaucoup plus riche.
J'ai aimé le côté poétique de l'écriture. Je me suis attachée à Rubiel ainsi qu'à certaines de ces rencontres. Ce sont les chapitres les plus intéressants, pour moi. Ils nous font découvrir "La Vie" ou "La Mort" en Colombie, la misère ou la richesse, les trafics, les orphelinats et la Rue.
L'émotion est présente. Vincent sait, par ses mots, la transmettre à son lecteur.
Ma lecture n'a pas été facile et m'a déstabilisé. Malgré tout, c'est un bon et beau roman que je n'ai pas su apprivoiser.
En résumé (avis très personnel), à vous maintenant :
+ Jolie les deux surnoms donnés à ces mamans : l'Éphémère (décédée) et la Merveilleuse
+ Pour les papas : Le Perfide et le Repère
- Des pages entières sans ponctuation, ni majuscules
- Trop enchevêtré pour moi

Sherlock Holmes - La pierre de Mazarin : l'auteur a quitté son pays d'origine (Défi Babelio)
💜 6+/10
Titre : Rubiel e(s)t moi (30 août 2018) [lecture numérique pour moi]
Auteur : Vincent LAHOUZE
Éditeur : Michel Lafon
ISBN numérique : 9782749937625
ISBN : 9782749934723
Nombre de pages (papier) : 267
Prix : broché 17 € 95 /numérique 12 € 99
Ce livre vous tente, vous pouvez le trouver ICI (non sponsorisé)
Merci à l'auteur Vincent LAHOUZE, à Michel Lafon et NetGalley  pour cette lecture.

Mots pour ce livre : 

Adoption, passé, espoir, acceptation, orphelin, Colombie, famille, amitié, amour, drogue, prostitution, violence, rupture, décès, abandon,

phrases du livre (lecture numérique [Emplacement]) :

... les mots étaient les armes les plus puissantes au monde. Capables de faire couler les larmes au lieu du sang. (E. 1043 chapitre 10)
Là, je suis déjà amoureux et, dans ma tête, je suis déjà en train de réserver la mairie pour le samedi suivant. (E. 2005 chapitre 27)
A trente ans, il est temps d'agir en adulte et de cesser de me comporter comme un petit enfant (Rubiel). (E. 2496 chapitre 32)
Pour en savoir un peu plus :

L'éditeur Michel Lafon :

Vie quotidienne de FLaure : Rubiel e(s)t moi - Vincent LAHOUZE

La couverture :

Photo de la couverture (Photo éditeur) : Mathieu THAUVIN - D.R.
Vie quotidienne de FLaure : Rubiel e(s)t moi - Vincent LAHOUZE

Autres chroniques sur ce livre :

Et vous alors, qu'en avez-vous pensé ?

FLaure

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