Merci maîtresse ! "De rien, c'est mon job." - Anouk F.
Bonjour,
Anouk F. a été
journaliste. Elle démissionne de Radio France et s'inscrit au concours de
professeur des écoles. Elle commence à enseigner en 2013. Elle est dans le sud
de la France dans une école classée R.E.P. Dans sa classe, les enfants sont
allophones.
Merci maîtresse ! - Anouk F.
"De
rien, c'est mon job."
⇰ Résumé et impressions :
Ce métier est une
passion.
Ce livre n'est pas
un roman. C'est le quotidien d'Anouk, pendant une année scolaire, avec ses
petits écoliers de CE2 ainsi que ses collègues. Ma chronique sera aussi
différente.
Ce bouquin m'a été
prêté par une enseignante que je côtoie toutes les semaines. Je suis bénévole
dans une école (R.E.P.+ (Réseau Éducation Prioritaire) qui ressemble beaucoup à
celle décrite par Anouk. La seule différence est l'âge des enfants. Ce sont des
maternelles (à partir de 2 ans).
Chaque année, je passe une nuit abominable. Je tourne, je retourne. J'ai peur. J'ai peur de quoi ? Je ne sais pas. De ne pas leur plaire, de ne pas être à la hauteur. De ne pas savoir faire. De ne plus savoir faire.
Ce livre s'adresse
aussi bien aux enseignants qui se rappelleront les anecdotes vécues, aux
parents qui comprendront un peu plus la difficulté de ce métier. Il peut
arriver les mêmes déboires, pour certaines situations, dans toutes les écoles.
Je crois que je suis vraiment devenue enseignante le jour où j'ai accepté de ne pas être capable de tout faire, en tout cas pas tout de suite.
L'esprit d'équipe
est un grand soutien et le rôle de la direction est primordial.
Pas de temps mort
pour "la maîtresse". Il faut être vigilant à chaque instant. Un
enfant, un parent doit être "unique" aux yeux du maître. Il faut
remarquer les changements dans les attitudes, écouter les paroles des petits,
elles peuvent quelquefois en dire long.
On fait comme ça chaque année, tous, et chaque trimestre (les parents viennent chercher les bulletins scolaires). Ça nous prend du temps, beaucoup de temps, mais c'est important. Parler avec les parents ailleurs que sur le trottoir, prendre le temps de savoir comment ça se passe à la maison, comment ils vivent, eux, la scolarité de leur enfant.
En maternelle,
l'A.T.S.E.M. est une grande aide pour l'instituteur. Il y a souvent une
complicité.
Cela fait plus de
7 ans que je vais toutes les semaines dans cette école. J'ai retrouvé, dans ce
livre, les mêmes problèmes que les enseignants me racontent. Les mêmes
mésaventures avec les élèves.
Un livre très
intéressant, enrichissant, instructif. J'ai bien ri, j'ai eu mal pour certains
bambins, j'ai compris encore plus le rôle que l'école a à jouer à travers son
personnel éducatif.
Des moments
heureux ou malheureux, des épisodes difficiles ou drôles jalonnent le récit.
Et puis j'ai réussi à marmonner quelque chose. Ils n'ont rien entendu, alors j'ai répété, plus fort : - De rien, c'est mon job ! ...
Merci de m'avoir
permis de le lire ... ce roman criant de vérité. Merci aussi à Anouk F. !
En résumé (avis très personnel),
à vous maintenant :
+ Un livre vrai
+ Une lecture très
agréable. Des chapitres courts qui donnent le rythme comme une journée à
l'école pour un enseignant.
Défi 37. Les
Trois Étudiants : se déroule dans un lieu scolaire (Babelio)
💜 8+/10
Titre : Merci
Maîtresse ! (7 mars 2019)
Auteur : Anouk F.
Éditeur : Cherche midi
ISBN : 9782749160580
Nombre de page
numérique : 256
Nombre de pages
(papier) : 256
Prix : broché 17 €
/numérique 10 € 99
Ce livre vous
tente, vous pouvez le trouver ICI
(non sponsorisé)
Merci à l'auteure
Anouk F., à Nina qui m'a prêtée ce livre.
Lisez l'interview
de l'auteure ICI,
Le site de
l'auteure ICI
⇰ Mots pour ce livre :
Enfant, parent,
école, réseau d'éducation prioritaire, allophone, éducation, pédagogie
⇰ Phrases du livre :
Je crois que personne ne se rend compte, vraiment, de ce que signifie l'hiver quand on est enseignant. ... Eh oui, quinze minutes le matin, quinze minutes l'après-midi. Fermez les yeux, imaginez. P.61
Hier déjà, Caroline m'avait demandé de venir voir. - Je pense qu'il y en a un demi-million ... m'avait-elle dit. J'ai regardé la (très) longue chevelure de Maëva. Je n'ai pas eu besoin de trop m'approcher. C'était Ibiza, là-dedans. Le Pacha en plein mois d'août. Ça grouillait, ça sautait ... P.79
En fait, quand Françoise travaille, c'est qu'elle fait une pause dans ses arrêts maladie. P.80
La maîtresse pleure de rire : pas sûr qu'ils aient déjà vu ça, une maîtresse qui pleure de rire ! P. 153
Et puis rentrer chez soi. Pousser la porte, et demander à mes enfants comment s'est passée leur journée, leur faire croire que la mienne était super, vraiment. Oublier, quelques heures. S'endormir, ou essayer. P. 207
Pour en savoir un peu plus :
⇰ L'éditeur Cherche midi :
⇰ La couverture :
⇰ Autres chroniques sur ce livre :
Aure
Livres 57 10/10
Les
lectures de Lily 7/10
Et vous alors, qu'en avez-vous pensé ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire
J'ai été obligée de remettre un antispam, je recevais des messages "anonymes" en nombre. Désolée.
Pour vous aider à publier votre message, voici la marche à suivre:
• Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
• Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire ou vous pouvez rester ANONYME
- Cocher la case "M'informer" pour recevoir un e-mail en cas d'une réponse de ma part
• Cliquez sur Publier enfin. Merci.
Le message sera publié après modération.