Fallait pas être là - François MORIN
Cela fait quelques
mois (fin avril) qu'Amandine de chez Librinova
m'a contactée pour me proposer cette lecture. Le temps passe trop vite. Je suis
contente de vous en parler.
Fallait pas être là - François MORIN
Ce roman a été élu "polar en ligne de
l'été" (Nouvel Obs)
⇰ Résumé :
Ludo, sans emploi,
observe, sur le trottoir, un homme en complet noir tenant une valise noire.
Celui-ci est mort, sa poitrine est éventrée par une puce placée sous
l'épiderme.
Ludo se lance dans
l'enquête en se faisant aider par une très séduisante journaliste, Vicky. Un
seul indice, le tatouage "88" gravé sur l'épaule droite du cadavre.
Le couple nous
entraîne dans leur quête de vérité. Ils se plaisent et partagent avec nous leur
amour naissant.
- Les personnages principaux
Emily THIERS : serveuse dans un bar
"Chez Madeleine"
John Mac YAVELLIC : écossais,
"Ancien journaliste, John Mac Yavellic est un homme remarquable même s'il faut pouvoir passer le cap de l'apparence et de l'odeur pour apprécier un tel puits de connaissances."
Fernand : cafetier,
"Fernand est là, incontournable et monumental. Il est gaillard et porte fièrement la moustache."
Vicky PEDDIA : journaliste, la fée des
faits divers. Elle travaille aux Nouvelles du Matin (NdM). 35 ans, brune, yeux
verts, 2 filles jumelles. Son mari, Trick, Autrichien a disparu depuis un an.
Il était photographe, on a perdu sa trace en Amérique du sud.
Klaus KOPPI : Le cadavre, imposants
sourcils noirs, né en 1944 en Autriche. Il a fait fortune sur le marché
financier des matières premières (sucre, blé). Il venait d'atterrir à Roissy,
en provenance de Buenos Aires.
Helmut HAARDE : possède un château
près de Dijon. Mécène de l'organisation groupe 88. Il a une sœur, naïve, Greta.
Son chien s'appelle Wolf, c'est un berger allemand. Helmut et Greta sont
jumeaux.
Herr MAFRODYT : organisateur de soirée
libertine. Il a un berger allemand, Blondi.
Ludo : 47 ans, on ne sait pas
grand-chose sur lui. Cependant, il se sait séducteur, il en use et abuse pour
arriver à ses fins.
⇰ Mon impression :
Amour, suspense,
humour satirique, écriture imagée (je vous ai mis quelques exemples en bas de
la chronique) sont les ingrédients de ce roman qui peut plaire au public fan de
policier et ceux qui aiment sourire en lisant. J'ai lu plusieurs critiques qui n'hésitent
pas à comparer ce livre à l'écriture d'AUDIARD ou à du San Antonio.
En lisant les noms
des personnages et peut-être même avez-vous reconnu le tatouage "88",
vous avez compris que nos personnages s'introduisent dans un groupuscule
nostalgique du troisième Reich.
Les premiers
chapitres plantent le décor et nous présentent le contexte. Ensuite on rentre
dans l'intrigue avec des rebondissements distillés au fil de notre lecture.
Vicky et Ludo sont les personnages centraux, les autres gravitent autour d'eux.
Les comparaisons
qui jalonnent tout le récit sont drôles, j'ai été surprise. Par la suite, cela
devient saoulant mais n'empêche pas d'apprécier notre lecture.
La fin est
surprenante par la chute et le goût d'inachevé. L'auteur doit avoir une idée au
bout de son stylo !
Peut-être une de
vos lectures de cet été !
En résumé (avis très personnel),
à vous maintenant :
+ On veut savoir,
alors on lit, on lit, on suit l'auteur dans son histoire intrigante et cocasse.
+ Lisez les noms
des personnages, ils sont pour quelques-uns évocateurs
- Le récit imagé
est drôle mais aussi pesant, il y a beaucoup de phrases avec des comparaisons.
- Les ébats
amoureux, bien décrits, de Ludo et Vicky freinent l'intrigue.
- Pas l'habitude
de l'humour d'Audiard et de San Antonio, je ne sais pas si j'ai envie de
connaître.
challenge 26
livres /
💜
6.5/10 Vous avez bien aimé (sans
plus)
Titre : Fallait
pas être là (13 avril 2018) [lecture numérique pour moi]
Auteur : François MORIN
Éditeur : Librinova
Collection : LIB.
LITTERATURE
ISBN numérique :
979-10-262-1715-2
ISBN : 979-10-262-1716-9
Nombre de page
numérique : 185
Nombre de page
(papier) : 259
Prix : broché 14 €
90 /numérique 0 € 99
Ce livre vous
tente, vous pouvez le trouver ICI
(non sponsorisé)
Merci à l'auteur
François MORIN et à Librinova pour
cette proposition de lecture.
Lisez l'interview
de l'auteur ICI,
⇰ Mots pour ce livre :
Attentat, humour,
cocasse, intrigue, crime, cynisme, suspense, Néonazi,
⇰ phrases du livre (lecture numérique [Emplacement]) :
"Son visage, rongé par des années d'abus éthylique, ressemble à une éponge que l'on aurait plongée dans un seau de vin rouge pendant un siècle." (E. page 4)
"un nez plus large qu'un cèpe bordelais et plus boursouflé qu'un chou romanesco." (E. P.4)
"Sa vue est plus basse que la marée un jour de pêche au bouquet, et j'espère que son odorat s'est mis en grève car il règne dans cet endroit une odeur qui donne l'impression de se trouver collé sur la langue d'un fennec peinant à digérer un serpent mort depuis six semaines." (E. page 14)
"Il est plus pâle qu’un matin d’automne en Sologne lorsque la brume, comme une ouate humide, se pose sur la campagne endormie." (E. page 20)
"Une moquette plus verte que le maillot de Saint-Étienne, et plus usée que le caleçon de mon baptême, assortie de plinthes d’un jaune éblouissant, se présente sous mes pieds." (E. page 24)
Pour en savoir un peu plus :
⇰ L'éditeur Librinova :
⇰ La couverture :
⇰ Autre chronique sur ce livre :
Et vous alors, qu'en avez-vous pensé ?
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